mon aventure en deltaplane | version finale

traducteur:  poeta-de-noche

poème traduit: My Hang gliding Affair -  mahengonsal
5.0/5 | 1


Je pars en courant d'une falaise, le coeur battant la chamade,
Mes pieds quittent Terre, je suis aéroporté !
Montant de plus en plus haut,
le monde en-dessous s'élargissant de plus en plus,
les objets devenant de plus en plus petits,
un zoom d'appareil photo inversé.
Mon coeur bat fort comme si j'avais couru un mile

Alors que je vole, se déroulent au-dessous de moi
quelques habitations,
apparaissant si ridiculement petites !
Les routes serpentant à travers l'infini
interrompu par des feuillus
Les véhicules minuscules comme des jouets se meuvent tels des fourmis, disparaissant et réapparaissant.

Un couvre-lit de champs multicolore
Des rangés et des rangées de murs de pierre se croisent
Des rubans d'eau scintillent comme des millions de miroirs,
Nés tels des fils excellents, déroulant leur descente,
gagnant puissance et force pour devenir des rubans
nourrissant incessamment la mer avide.

Un bassin d'eau brillante niché entre les montagnes
reflète son environnement protecteur
Sa forme et sa couleur changent alors que je le traverse en dérivant
Le paysage change désormais avec les falaises apparaissant
Le littoral de sable jaune et gris
Festonné au bord par vagues successives d'implacables langues écumeuses, alignées, de la mer fouettant les rivages impitoyablement

Un groupe d'oiseaux enjoués glissant au-dessous de moi,
En formation triangulaire, le chef au sommet,
Avec jubilation, ils changent de direction et de profondeur,
Beaucoup de déplacements comme un seul,
Ils battent des ailes de façon intermittente,
Et planent, s'ébattent, s'abandonnant gaiement,
Je regarde avec émerveillement leur liberté et leur joie pure

Un hurlement dans mes oreilles alors que je me précipite dans les airs,
Pas le silence à faire frémir auquel je m'attendais,
Le vent froid jaillit, étonnamment rude sur mon visage,
Je me détends et me sens enchanté alors que je poursuis ma glisse,
Je ferme les yeux à moitié, et me sens faire partie de la nature,
M'abreuvant du paysage,
Etreignant un sentiment de liberté

Et maintenant c'est l'heure de descendre
Un sentiment d'appréhension m'enveloppe
Le sol se distingue de plus en plus près,
Je ferme les yeux et m'étreins moi-même
mes pieds touchent terre et je cours avant de m'arrêter,
Je suis fatigué mais enchanté et heureux d'être en vie





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