VOTRE VISAGE
Votre visage – mon amour – sécrète l’opaline d’un orage
Entre les dents la bouche sous les yeux s’éprennent le creux des
Vagues les singes fous et les bleus sur le cœur
Que nous sommes apaisés de nous aimer
Enfin sous le triangle vulnérable d’une chaise
Vous avez couru sur des marécages lents et vos cheveux gantés dégoulinent encore
D’un soleil arraché sur les toits
Votre visage a la parfaite symétrie d’un été
La dernière chose que je n’ai pas oubliée c’est de vous écrire des poèmes
Que vous ne savez pas lire
Des poèmes à propos des coulisses de vos paupières
Du tremblement mouillé de vos bras
Et du corps aux abois impatients
Je –
Un automne pour se rouler dans le frisson des feuillages nus
Je ne me suis pas totalement défait des
Temps froids de naguère où flottaient comme des fougères l’absinthe et le figuier
Dans l’imbécilité trompeuse de
Nous
Nous –
Ton visage encore
Sa plaie découverte sous la cendre de la joue
Et les grincements amers de la fièvre qui
Annoncent l’imminence de l’hiver
Autant que s’ensuivent pour nous aimer des saisons et des saisons
Dans l’intermittence d’un continuum
Entre les dents la bouche sous les yeux s’éprennent le creux des
Vagues les singes fous et les bleus sur le cœur
Que nous sommes apaisés de nous aimer
Enfin sous le triangle vulnérable d’une chaise
Vous avez couru sur des marécages lents et vos cheveux gantés dégoulinent encore
D’un soleil arraché sur les toits
Votre visage a la parfaite symétrie d’un été
La dernière chose que je n’ai pas oubliée c’est de vous écrire des poèmes
Que vous ne savez pas lire
Des poèmes à propos des coulisses de vos paupières
Du tremblement mouillé de vos bras
Et du corps aux abois impatients
Je –
Un automne pour se rouler dans le frisson des feuillages nus
Je ne me suis pas totalement défait des
Temps froids de naguère où flottaient comme des fougères l’absinthe et le figuier
Dans l’imbécilité trompeuse de
Nous
Nous –
Ton visage encore
Sa plaie découverte sous la cendre de la joue
Et les grincements amers de la fièvre qui
Annoncent l’imminence de l’hiver
Autant que s’ensuivent pour nous aimer des saisons et des saisons
Dans l’intermittence d’un continuum
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