HELL ACIMOY (un hommage) | wersja: 19.07.2011 13:56

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Sidérurgie végétale en catacombes de pixels.
Vaudou des Carpates aux virtuels sacrifices
comme un lancé de cicatrices à la rétine du vide.
Les fleurs carnivores en reflet
d'un cerveau aux senteurs vulvées.
L'os ne siffle plus que dans la mémoire
des bronchioles atrophiées.
C'est la condition en destination.
La mort
est aussi importante
que la varappe pour le lézard ou la fourmi.
Les pensées bouillonnent ?
Forgent ?
Une coulée de présent durcit sous le crâne.
Quelle est la couleur de ce vertige ?
Des litanies de l'ouïe, de ses invocations,
les transmuer en bruissements forestiers;
couinements de cristaux,
les élémentaux s'affolent !
Un rire céleste s'empare de l'épinière moelle
en frisson revigorant !
Sentir passer le temps
vous procure t-il des picotements dans les yeux ?
Des éternuements ?
Un oubli de soi
dans sa langue originale ?
- Marqué aux fers des égouts -
Un râle dans la nuit urbaine,
la pensée de cerfs en rut au fond des bois,
vomir les restes du chat;
les allergies au silence entonnent un chant
en dame de cœur !
Les sangs en éruption réchauffent
les courants d'air.
L'inversion est un leurre
comme ce destin marqué du signe du scorpion
ou de la salamandre.
En écho lointain, en rappel
l'orchestre joue
une fantaisie capillaire en dos scoliosé,
en mie de pain, en raie du cul...
Nous n'irons plus aux lois, ne rendrons plus la foi,
nous ne l'avons jamais eue.
Avoir, être
aimé,
le beau mirage
tatoué.

Wersje wiersza

 
KOMENTARZE


peut-être ..

le vertige n'a pas couleur

il ne connaît que la peur

il n'a pas de limite

il ne connaît que le vide

Ne pas confondre être et avoir été

ceci est écrit sur mur en mot violé

de la vie Ouvrir le grand grimoire

et comprendre que rien est ici juste un miroir

et d'ailleurs où se trouve ailleurs

dans les chants du mal des moeurs..


Moja ocena

Moja ocena: