A chacun ses icônes
Dressez vos colonnes sur mon dos sur le damier de la vie je tourne en rond
Décharnue est ma vertèbre, devenue je suis en fer
Mais qu'importe j'ai la mèmoire qui tonne, j'annonce.
A l'ombre de mes 4O et même plus ténèbres, j'espère
De haine vous pensez que je suis revêtue et de malsaines ondes !
Toujours le sacrifice de celle a la bonté des caresses sincères
de laine je m' étoffe, parée d'un neutre nuancier j'envisage ton sur ton
je suis née pour plaire ,mais l'Ame un peu fière
je sens que vous déplait ,dont je suis faite ce socle en plomd !
serait -ce la stupeur du rut qui ainsi vous enfièvre ?
j'ai peur moi aussi souvent de ces insidieux alcôves catacombes
Mais soudain je brave mes peurs et m'éveille
Ô vous, sans égard pour le mien et le vôtre , le comble !
Baudelaire est mort hier ,dans la froideur d'un hiver
Dans l'honneur vainqueur aux bras zero ,a chacun ses icônes
Dans la pudeur des hontes nécessaires
je prie sur son tombeau que reviennent les héros