La creation

author:  modepoete
5.0/5 | 1


Aux confins de l ‘éternité du non temps
Dans le vide absolu de l’infini néant
Se promenaient deux noyaux se sidérant
Hasard d’être là, loin de tous les tourments

Jamais ils ne pourraient se rencontrer dans …
Mais pris d’une folie indéfinissable et naturelle
De front Ils s’attirèrent dans un tel entendement
Que jaillit une parfaite initiale énergie essentielle

Dans un assourdissant bing bang indescriptible
Ils engendrèrent dans l’urgence une jeune famille
Composée de protons, de neutrons disciples
Du nouveau monde de l’atome chahutant comme bille

On composa de purs éléments stratagèmes
Atome de fer pour l’homme du savoir faire
Atome d’oxygène couvrant l’univers sans gêne
Tous s’intégrèrent entier à la promise matière

Le grand conseil des atomes fous se réunit
Ainsi, il fut dit que l’on devait se rassembler
Pour constituer des groupes différents à l’infini
Les molécules structurées furent constituées

N’était en ce temps pas fini l’évolution pour s’accomplir
Les molécules vivaces se regroupèrent sages
S’agglutinèrent pour au temps toujours assouvir
Ce besoin de la nature de ployer ses messages

Elle ne se voulait surtout pas que de nature morte
Et des molécules naquirent les nouvelles espèces
Elles prirent place avec force en tout lieu par cohorte
Belle ramification des vieux noyaux du primat céleste

La nature organisa à sa mesure le grand concile
De tous les atomes ; Il était venu le destin du temps
De donner un rayonnement à une intelligence utile
Elisant une espèce supérieure sur un astre vivant

On déclara la planète bleue, lieu le plus apte
Pour avoir accueilli en son sein ce grand nombre
D’espèces advenues différentes pour qu’elles captent
L’inédit en cet infini d’éternité calé au fond du sombre

Tous les atomes alors eurent à s’ingénier
De former inépuisable de riches nouvelles masses
Qui seraient mutation, transmises à volonté
À l’espèce animale ; d’une prédisposition la plus classe

Apparut ainsi l’aube d’humanité, destin de la nature
Qui s’engendra nouvelle espèce de l’homo sapiens
Qui s’acharne présente, d’orgueil à découvrir sa parure
Venu du fonds des temps où il fut: Noyau d’un nœud gordien
☼ƑƇ



 
COMMENTS