Le loup et les élans (fable)

author:  modepoete
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Le loup et les élans (fable)

Il fut un jour, avant l’hiver qu’un loup
Un peu inquiet et affamé se fut dit
Pourquoi courir et me fatiguer ainsi
Sans peine je puis, avoir le tout du tout
Trouvons le ce, de ce qui me sera atout

Il rencontra au matin, un troupeau d’élan
Il se fit contraint, à leur approche aimable
De leur proposer vertueux allocution affable
« Je suis le seul vraiment, qui puisse efficient
Etre ce plus que puisse, être votre meilleur garant »

« Je vous protégerai vous et vos enfants
Je surveillerai tout votre entourage
Je vous préviendrai, des sots ravages
Et vous aurez liberté, de brouter mets alléchants»

Nos élans soucieux, interpelèrent l’intrigant
« Mais que nous vaut tel engagement »
« Hier sans ménagement, tu nous chassais »
« Faut-il que l’on fasse croix, sur le passé »
« Alors dit-nous le but, de ton beau serment»

Notre loup de répondre avec sagacité
« Non je vous le dis, laissez moi organiser »
« Votre vie dans ces bois que je connais »
« Je serai le gage ; de votre grande sécurité »
« Plus rien en ce lieu, ne pourra vous obséder »

Chacun écouta, se rompit leur grande peur
Et devant ce discours par de tant flatteur
Nos élans acceptèrent ce pacte réfléchi
Chacun de faire, allégeance sans soucis
Notre loup pris pouvoir ; comme nouveau sauveur

Il fut alors que chacun, s’accoutuma à l’ambiance
Tout était si bien, que les élans firent confiance
Considérant ce loup, comme leur chef légal
Mais notre loup gardait, en secret tout son mal
Car en sa gouvernance, il n’eut à faire d’alliance

Un jour que les élans furent partis en quête
De la nourriture, pour sustenter leurs petits
Notre loup content de sa lâche fourberie
De ces crocs acerbes, dévora lignée a la sauvette

Il fut temps pour les élans, de profiter des terres
Mais quand, en leur gîte au soir s’en retournèrent
Ne virent qu’un troupeau d’hyènes qui finissait
De rogner les restes de leurs petits déchiquetés
Le temps de leur douleur, sans mot ils se blessèrent

Notre loup alors, ils n’eurent plus jamais à côtoyer
Plus aucun espoir un jour, de lui faire rembourser
Le sévère de cette folie d’une chimère trop sincère
Mais ils pensaient qu’un jour viendrait le terrible amère
Quand gage pour eux n’avait pas été de le congédier

Mes amis surtout ne soyez l’élan qui crédule offre
Sa confiance dans un commérage trop tentant
Pour se faire berner par celui ou ceux de ces déments
Dont le but est de vider sans scrupule vos coffres
Vos vies quotidiennes qui n’ont besoin d’appel d’offre
C₣



 
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