Lettre à Baudelaire
Dans un rêve je l'ai vu il était là sur mon cœur déposé
D'un pays venu :Qui n'était pas le mien celui où je suis née
D'ailleurs mes draps m'ont soufflé à l'oreille qu'il venait de nulle part
Qu'il apparaissait juste pour étoiler les rêves de bégonia
J'ai demandé à mon oreiller de le faire rester jusqu'au petit matin
mais celui-ci m'a soufflé mot qu'on ne peut retenir les clandestins
Mes yeux sont restés clos ne voulant pas voir ce rêve finir
j'ai laissé le temps au temps , contre ce destin me blottir
En avais-je ce droit ? je le pris il n'y a de pire rêve voyant
la lumière du jour . Fermer les persiennes et bougies d'encens
Brûlant dans l'encensoir je savais mon rêve à toujours gardé
et par ailleurs là je vous quitte mes yeux commencent à se fermer
Voulant rejoindre ce clandestin dans le jardin de l'insouciance
sur un lit de douces feuilles y déposer nos corps de désirs frémissant
Ses yeux couleur azur ont embrassé tout mon être et au- delà aussi
Je veux prendre le dernier nuage au passage et m'endormir près de lui
Déposer ma main sur son corps et lui raconter le plus beau des poèmes
d'une plume lui écrire sur ses lèvres les mots d'Adam et Eve . Le jour se lève
Il est encore là dans mes yeux . Je ne veux plus me noyer dans la grande brumeuse
Serait-ce donc avec lui que je vais boire la coupe d'hydromel si onctueuse ?
Ô vous joli clandestin pour vous me voici douce Séléné ! faites
en sorte que pour quelques nuits pour vous encore je le reste
Je ne veux plus être cette guerrière. Ô vous venu de loin m'entendez vous?
pour vous je dépose mes Armes, vais-je le regretter ! Mais je me mets à genoux
Pour deux ou trois pages , pour trois ou quatre envolées et cinq mirages
j'accoste mon voiler dans ce port où Je boirais chaque goutte de votre breuvage
Raisin blanc raisin noir peut-être citron ou miel que dépose sur chaque fleur
le papillon de nuit ou de jour éphémere et toujours décodeur de mon cœur
En or le ciel se color , chaleur torride le soleil frappe un peu trop fort
mais ne voilerai pas mon regard ,comme une œuvre d'Art l'envisager encore
Ne plus rester aussi sage, faire corps à corps . Duel de doux baisers
Sa chaleur ardente sur ma peau devient brasier tout semble s'accélérer
L' aurais-je déjà rencontré dans une autre vie cet homme d'aujourd'hui?
Je ne sais pas mais pour lui dans le pays d'Ose j'ose faire appel aux esprits
Le faire apparaitre devant moi m'éblouir de sa pure et envoutante délicatesse
Sur chacun de ses mots ou maux y déposer comme une allégorie de caresses
L'attendre . Vous attendre !Oui c'est à vous que j'adresse mon envie
Les mots ne m'ont jamais fait peur et je vous les offre: Homme digne
les actes je les assigne de mon nom et pour je vous les forteresses
de justesses déposés sur une partition de noblesse enchanteresse
Et comment vous l'exprimer mieux que je ne le fais en ce moment
Qu'à mes yeux vous êtes devenu à vous tout seul le plus volcanique des volcans
Eblouie par la nuit éblouie par le jour je rêve au clair de lune pour mieux vous voir
et secrètement sur chaque étoile je grave une lettre que je tisse de mes doigts
Mes mêmes doigts voulant devenir voluptueux pour vous retenir jusqu'à l'aube
Paris 28 juin 2O11 sous un ruban rouge recevez mon rêve parfumé de rose
Et si demain le jour se lève je vous le saupoudrerais de soie evanescente
Vous regarder encore une fois et vous emporter avec moi pour longtemps .
D'un pays venu :Qui n'était pas le mien celui où je suis née
D'ailleurs mes draps m'ont soufflé à l'oreille qu'il venait de nulle part
Qu'il apparaissait juste pour étoiler les rêves de bégonia
J'ai demandé à mon oreiller de le faire rester jusqu'au petit matin
mais celui-ci m'a soufflé mot qu'on ne peut retenir les clandestins
Mes yeux sont restés clos ne voulant pas voir ce rêve finir
j'ai laissé le temps au temps , contre ce destin me blottir
En avais-je ce droit ? je le pris il n'y a de pire rêve voyant
la lumière du jour . Fermer les persiennes et bougies d'encens
Brûlant dans l'encensoir je savais mon rêve à toujours gardé
et par ailleurs là je vous quitte mes yeux commencent à se fermer
Voulant rejoindre ce clandestin dans le jardin de l'insouciance
sur un lit de douces feuilles y déposer nos corps de désirs frémissant
Ses yeux couleur azur ont embrassé tout mon être et au- delà aussi
Je veux prendre le dernier nuage au passage et m'endormir près de lui
Déposer ma main sur son corps et lui raconter le plus beau des poèmes
d'une plume lui écrire sur ses lèvres les mots d'Adam et Eve . Le jour se lève
Il est encore là dans mes yeux . Je ne veux plus me noyer dans la grande brumeuse
Serait-ce donc avec lui que je vais boire la coupe d'hydromel si onctueuse ?
Ô vous joli clandestin pour vous me voici douce Séléné ! faites
en sorte que pour quelques nuits pour vous encore je le reste
Je ne veux plus être cette guerrière. Ô vous venu de loin m'entendez vous?
pour vous je dépose mes Armes, vais-je le regretter ! Mais je me mets à genoux
Pour deux ou trois pages , pour trois ou quatre envolées et cinq mirages
j'accoste mon voiler dans ce port où Je boirais chaque goutte de votre breuvage
Raisin blanc raisin noir peut-être citron ou miel que dépose sur chaque fleur
le papillon de nuit ou de jour éphémere et toujours décodeur de mon cœur
En or le ciel se color , chaleur torride le soleil frappe un peu trop fort
mais ne voilerai pas mon regard ,comme une œuvre d'Art l'envisager encore
Ne plus rester aussi sage, faire corps à corps . Duel de doux baisers
Sa chaleur ardente sur ma peau devient brasier tout semble s'accélérer
L' aurais-je déjà rencontré dans une autre vie cet homme d'aujourd'hui?
Je ne sais pas mais pour lui dans le pays d'Ose j'ose faire appel aux esprits
Le faire apparaitre devant moi m'éblouir de sa pure et envoutante délicatesse
Sur chacun de ses mots ou maux y déposer comme une allégorie de caresses
L'attendre . Vous attendre !Oui c'est à vous que j'adresse mon envie
Les mots ne m'ont jamais fait peur et je vous les offre: Homme digne
les actes je les assigne de mon nom et pour je vous les forteresses
de justesses déposés sur une partition de noblesse enchanteresse
Et comment vous l'exprimer mieux que je ne le fais en ce moment
Qu'à mes yeux vous êtes devenu à vous tout seul le plus volcanique des volcans
Eblouie par la nuit éblouie par le jour je rêve au clair de lune pour mieux vous voir
et secrètement sur chaque étoile je grave une lettre que je tisse de mes doigts
Mes mêmes doigts voulant devenir voluptueux pour vous retenir jusqu'à l'aube
Paris 28 juin 2O11 sous un ruban rouge recevez mon rêve parfumé de rose
Et si demain le jour se lève je vous le saupoudrerais de soie evanescente
Vous regarder encore une fois et vous emporter avec moi pour longtemps .
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