Sous le figuier
Je suis sous notre figuier à l’entre branche plié
avec les oiseaux, on répète la pièce du jour levé,
le soleil chauffe, les mêmes petits tas de nuage.
Une coccinelle sur la feuille du framboisier
je te l’assure, je ne l’ai pas écrabouiller…
Le vent légèrement frais est trop agréable
pour que je puisse me mécontenter.
J’entends les carillons du vent,
je le garde en secret,
c’est la mélodie des petits diablotins.
Entre les branches
nous sommes dans le vent
Sur un divan au levant
au centre une pervenche
bête de somme qui brise le vent
Entre les branches
nous sommes dans le vent
son avalanche
éventre les sables mouvants
son avalanche
à l’épicentre du moulin à vent
Entre les branches
nous sommes dans le vent
ça flanche, ça flanche,
au centre de l’ardent cri strident
Entre les branches
nous sommes tous débordant
avec nos manches de savant
aux "cependant" étanches
Entre les branches
nous sommes dans le vent
sur un divan au levant
fraîcheurs des lueurs franches
entre les branches
l’oiseau se repose souvent.
Pour s’endormir au delà de l’infini
il traverse le triangle invisible de l’harmonie
ballet des hirondelles figure dans les nuages
les battements d’ailes des pigeons voyageurs
partagent les cadences du chant d’un corbeau.
Le chef d’orchestre a claqué sa baguette magique…
Je suis le seul à l’entendre,
je la préserve pour te la murmurer,
je te vois, cristalline, te rapprocher pour écouter…
Ton ombre épouse le creux de mon cou
mes mains s’agitent, je claque des doigts
pour accompagner l’interlude de ton cœur
ton aura pénètre le rêve de l’invisible.
Tu danses sur la mare aux nénuphars
les grenouilles coassent les premières aubades
les tritons sautillent comme des truites argentées
les longues nappes des grillons survolent
l’onde des bambous et roseaux érigés.
L’air se transforme en drap de satin
couverture de la silhouette blanche
reflets de mes yeux tout enluminés
Ce monde est simple et merveilleux
les cailloux deviennent des bijoux
la mer, la belle lueur de la pensée
la lune blanche au sommeil éveillé…
Tu flottes pour devenir la légèreté
dans cette belle nudité des méninges
tu nages dans des eaux éthérés
les cascades ne sont pas oubliées
Tu avales de l’air salé
tu bois de l’eau sucrée
tu goûtes au miel doux
pour mieux t’envoler
vers la bulle verte
où
chaque iris embrassent
les couleurs irisées.
Le vent s’est un peu calmé…
La douce musique m’endort
alors que je ne suis pas éveillé.
Entre les branches
je me suis promené.
baiser de nature
je veux que cela dure.....
Extrait de Nomade de Parhal
les mots qui m'entraînent...
avec les oiseaux, on répète la pièce du jour levé,
le soleil chauffe, les mêmes petits tas de nuage.
Une coccinelle sur la feuille du framboisier
je te l’assure, je ne l’ai pas écrabouiller…
Le vent légèrement frais est trop agréable
pour que je puisse me mécontenter.
J’entends les carillons du vent,
je le garde en secret,
c’est la mélodie des petits diablotins.
Entre les branches
nous sommes dans le vent
Sur un divan au levant
au centre une pervenche
bête de somme qui brise le vent
Entre les branches
nous sommes dans le vent
son avalanche
éventre les sables mouvants
son avalanche
à l’épicentre du moulin à vent
Entre les branches
nous sommes dans le vent
ça flanche, ça flanche,
au centre de l’ardent cri strident
Entre les branches
nous sommes tous débordant
avec nos manches de savant
aux "cependant" étanches
Entre les branches
nous sommes dans le vent
sur un divan au levant
fraîcheurs des lueurs franches
entre les branches
l’oiseau se repose souvent.
Pour s’endormir au delà de l’infini
il traverse le triangle invisible de l’harmonie
ballet des hirondelles figure dans les nuages
les battements d’ailes des pigeons voyageurs
partagent les cadences du chant d’un corbeau.
Le chef d’orchestre a claqué sa baguette magique…
Je suis le seul à l’entendre,
je la préserve pour te la murmurer,
je te vois, cristalline, te rapprocher pour écouter…
Ton ombre épouse le creux de mon cou
mes mains s’agitent, je claque des doigts
pour accompagner l’interlude de ton cœur
ton aura pénètre le rêve de l’invisible.
Tu danses sur la mare aux nénuphars
les grenouilles coassent les premières aubades
les tritons sautillent comme des truites argentées
les longues nappes des grillons survolent
l’onde des bambous et roseaux érigés.
L’air se transforme en drap de satin
couverture de la silhouette blanche
reflets de mes yeux tout enluminés
Ce monde est simple et merveilleux
les cailloux deviennent des bijoux
la mer, la belle lueur de la pensée
la lune blanche au sommeil éveillé…
Tu flottes pour devenir la légèreté
dans cette belle nudité des méninges
tu nages dans des eaux éthérés
les cascades ne sont pas oubliées
Tu avales de l’air salé
tu bois de l’eau sucrée
tu goûtes au miel doux
pour mieux t’envoler
vers la bulle verte
où
chaque iris embrassent
les couleurs irisées.
Le vent s’est un peu calmé…
La douce musique m’endort
alors que je ne suis pas éveillé.
Entre les branches
je me suis promené.
baiser de nature
je veux que cela dure.....
Extrait de Nomade de Parhal
les mots qui m'entraînent...
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