Cauchemar de l'amour

author:  modepoete
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Je marchais preste sur ton corps de marbre
Cette grande banquise de ton doux silence
Elle était aussi pure qu’un coup de sabre
Qui vous tranche la gorge de la repentance

Mon cauchemar perdurait, noirci d’un ton vif
Sur mon sommeil rétif, rêveries envahissante
Qui me gardait aux fonds des enfers actifs
Pour me jeter aux hautes flammes criantes

Tu étais toujours là reflet des beaux jours
Lumineuses vertu, encens de mes caprices
Je me taisais pour ce mal inconnu de l’amour
De ce tout dernier mot qui sentait les sévices

Nous étions tous les deux sur la plaine du duel
Le dos tourné pour ne plus voir nos douleurs
Nos pas se dérobaient sous un grand tunnel
Où le noir cernait les pensées de nos cœurs

L’aimant de notre amour débusqué se chargeait
De la folle attirance de nos corps qui se défilaient
De ce plus, de ce moins nous attendions le neutre
Celui qui rejette les viles raisons, nues en leur feutre

Oh miracle le film décroche, voilà l’heure d’entracte
Soudain je me réveille, dans mon rêve il se fait jour
Mon aimée près de moi, je veux que sage elle contracte
Un pacte de bonne harmonie, affilié à mon séjour

Mon amour que m’as- tu dis de si banal hier en riant
Tes mots n’avaient pas les saveurs d’un bonheur
Ils avaient le goût imposant des rêches épices de l’orient
J’en ai gardé à ma nuit étoilée la teneur, celle de la peur

Elle s’est retournée contre moi, lisse peau de caméléon
Qui s’accroche à la branche ténue et change de couleur
- Mais mon amour laisse là ces fuyants mots de bourdon
Ceux qui te glacent, allez rendors toi sur nos bonheurs.
Et là heureux je rêve dos tourné à mon, cauchemar
☼₣€



 
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