NUOVO titolo poesia | final version
translated poem:
L'arbor gentil che forte amai molt'anni,
-
Francesco Petrarca
L’arbre noble qu’avec force j’ai aimé durant maintes années,
Tant que ses beaux rameaux pour moi n’eurent du dédain
Faisait fleurir ma faible intelligence
A son ombre et la faisait croître dans les tourments habituels.
Après que, pour moi qui me croyais à l’abri de telles tromperies,
Il se changea de doux qu’il était en bois impitoyable,
Je dirigeai vers une seule cible toutes mes pensées,
Qui toujours parlent de leur triste martyre.
Que pourra dire celui qui d’amour soupire,
Si un espoir tout autre mes poésies juvéniles
Lui avaient donné, et qu’à cause d’un tel arbre il la perd à présent?
Que jamais poète n’en détache un rameau, que jamais Jupiter
Ne lui accorde plus le privilège, et qu’au soleil il en vienne odieux,
A un point tel que se dessèche chacune de ses vertes feuilles.
Tant que ses beaux rameaux pour moi n’eurent du dédain
Faisait fleurir ma faible intelligence
A son ombre et la faisait croître dans les tourments habituels.
Après que, pour moi qui me croyais à l’abri de telles tromperies,
Il se changea de doux qu’il était en bois impitoyable,
Je dirigeai vers une seule cible toutes mes pensées,
Qui toujours parlent de leur triste martyre.
Que pourra dire celui qui d’amour soupire,
Si un espoir tout autre mes poésies juvéniles
Lui avaient donné, et qu’à cause d’un tel arbre il la perd à présent?
Que jamais poète n’en détache un rameau, que jamais Jupiter
Ne lui accorde plus le privilège, et qu’au soleil il en vienne odieux,
A un point tel que se dessèche chacune de ses vertes feuilles.
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