Viens, viens mon adoré

Pourquoi tombez-vous sur ma pensée
Mes yeux se brouillent sur votre reflet
Votre coiffure à la crinière d’ébène
Vos lèvres pures comme le cristal soufflé
M’envoûtent et me guident vers vous à jamais

Je fonds sur vous comme un carnassier
Vous, ma proie que je retiens à l’acier
De mes lèvres fragiles qui déversent à l’enfer
Pour votre beauté mon sacrifice à satiété
Ô mirifique corps dont je me repais de bontés

Viens, viens mon adoré je te guide pressée
Vous emporteront plus haut que mon imaginaire
Vos douceurs où la bas dans l’ailleurs vous rêviez
De mon corps passionné jamais approché
Vers ces grands bonheurs d’inespéré
☼ƑƇ