J.B.

Sortir du rose attrait des plumes d’encre
Ici nous sommes des arbres encéphaliques
Des donneurs de baisers des
Joueurs des
Langues gourmandes
Des passagers sous le pont de nos amours
Et des effeuillées de rires à l’envers du spectacle de nos
Vies

L’aubaine tiède –
Respirer l’élastique de nos bouches
J. B. mourir à l’intérieur de tes larmes
M’enfuir dans la paupière orgueilleuse des fonds de terre

T’aimer –
Le raclement des nuits qui nous manquent
Juste la senteur de ton bras
Le vert des yeux jusque l’intérieur des ongles
Le cercle entier de ton corps l’épaisseur de lui dans la lueur astrale des places
Parisiennes

Je suis de ces êtres qui pleurent des années de poésie
Je suis de ces peuples égarés sur des continents de pluie

J’ai rêvé que nos nuits ressemblaient à des transhumances bleues
J’ai rêvé qu’advenaient comme un soupir
Une rangée de libellules des cris d’oiseaux marins des brouillards au saphir de mon
Désir

J’ai rêvé du seul mot dicté sous la contrainte de ton ciel