TEXTURE (JB)
Nous sommes des oiseaux sans tête
Dépoitraillés aux fécondes livraisons des pluies
Nous sommes assoiffés d’épithètes lents
Et de coiffes portées à l’enseigne d’un ciel
Clair
Je –
Une table rayée contre la porte
Et l’endormissement sage d’un clameur de
Livres
Je tricote avec mes rires des airs tristes comme des soleils
Et je ronge la glaise le foutre sale l’os la parole qui tiédit dans le sinistre renflement d’une
Gorge –
Des chasseurs de vertèbres apostrophent la vérité de notre nuit
Nous –
Les eaux qui raturent le visage
Le violon sous la peau
La craie sous l’angle fade de l’œil
Nous dans la démesure de nos sexualités
Je me rappelle du chemin qui se répandait dans l’épaisseur odorante des cheveux
Je me souviens de nos amours inquiètes
Je me souviens du doigt courbé contre le feutre de la langue
Je me souviens hier encore du bruit que faisait l’ivraie
Je me souviens de nous
Heureux amants enfin réconfortés de la fracture d’un
Temple
Dépoitraillés aux fécondes livraisons des pluies
Nous sommes assoiffés d’épithètes lents
Et de coiffes portées à l’enseigne d’un ciel
Clair
Je –
Une table rayée contre la porte
Et l’endormissement sage d’un clameur de
Livres
Je tricote avec mes rires des airs tristes comme des soleils
Et je ronge la glaise le foutre sale l’os la parole qui tiédit dans le sinistre renflement d’une
Gorge –
Des chasseurs de vertèbres apostrophent la vérité de notre nuit
Nous –
Les eaux qui raturent le visage
Le violon sous la peau
La craie sous l’angle fade de l’œil
Nous dans la démesure de nos sexualités
Je me rappelle du chemin qui se répandait dans l’épaisseur odorante des cheveux
Je me souviens de nos amours inquiètes
Je me souviens du doigt courbé contre le feutre de la langue
Je me souviens hier encore du bruit que faisait l’ivraie
Je me souviens de nous
Heureux amants enfin réconfortés de la fracture d’un
Temple
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