Qui est possible de penser .

author:  Elisabeth Vaury
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je prends plus 6000 Ans deux ou trois heures
pour mieux cracher ma haine contre l'univers
de ceux et celles pleins galeuses graisses
Avec une envie sordide d'ouvrir leurs cœurs

En chiant tous leurs dénouements
où se consument les ruées vers l'ordure
des vies entières jetées dans la pourriture
Où sont partis vos sentiments devenus excréments?

En amendement des droits de l'homme confédérés
inti-constitutionnelle sous la bannière des États-unis?
Il y a bien longtemps déjà Madame aux Treize colonies
Que la main de fer du crocodile du Nil vous a avalé

Sur tous ces chemins qui mènent la main droite levée
et si on creuse bien, la tête en bas ça populaire rouge
Par colonne ils avancent sans bruit le riz dans la bouge
Les yeux bridés et le sourire avarié bon gré malgré

Qui est possible de penser qu'un jour ça cesse de puer
partout ? Et toi ma France mais qu'as tu donc fais- tu là
Serait-ce ton chemin de croix de rester inutile à la soif
oxydante voulant jouer la pédante terre des exilés ?

Les jetant comme des pions lorsqu'ils ont fini de te servir
dans un ailleurs qui n'est plus le leur, à ta patrie se sont liés .
Par charters sont arrivés par charters sont expédiés
C'est si facile de détruire des vies ,c'est la vie qui réprime

C'est l'humain qui en accord accepte Plus grand chose
à dire les indigènes. Alors ça baise dans l'âpre noir
Dans les rues y a toujours pleins de rats là aux abois
Ne pas écouter leurs voix ne pas suivre leurs cadeaux

Ceux des michey mousse se refugiant sous de drôles
de chateaux où ça sent de souffre l'hostie dans le cul
le sang de celui mort sur la croix sous leurs robes fendues
accueillantes pour ceux qui ont de quoi y mettre une piéce dans trône!


C'est toujours la même histoire Ames victimes
Marchez pieds nus sur le brasier de flammes courageuses
Ames satyres comprenez qu'il ne faut détruire les lieux
Ames à têtes chercheuses courez faire de nos Ames un Empire.



 
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