Je suis rien ou bien quelque chose qui s'en rapproche,

Terre promise ? La fonte l'a transformé en fer par combustion du carbone
La justice en appel au nom du roi, c'est tout ce qu'elle sait vraiment faire
De convoquer les nobles en cas de danger relisants leur leçon spongiforme
A l'occasion d'une fête nationale où l'on budgétaire nos calvaires en bons prolétaires
C'est tout ce qu'on sait vraiment être des fantômes de bravoures de vrais économes
Pas facile d'apprendre à vivre dans la brume crépusculaire de nos désirs grabataires
Dépouillés de tout sauf peut-être ce ! Ce petit quelque chose qui rend polychrome
Au limite de gerber au fond d'un bar où pourrissent les tortionnaires contrefaits
Dans les bouches de métros où notre monde s'en vient et s'en va dans le chrome
Quelque part sur ce tapis roulant il y a une digue qui voudrait dire l'Everest argumentaire
Serait-ce pour nous contraindre de relever la tête ? Le temps presse partout ça cloque
N'est-ce pas une obligation de prendre soin de la plus belle celle qui plane sur nos têtes elle la terre?
Aurions nous confondu être et avoir ou devoir et vouloir à trop vouloir nous voici tous des loques
Serions-nous tous de grands pusillanimes! Faut se mefier de ce qu'il y a dans les déjections de certains mecs
A griller les comas de générations en générations devant, devant je ne sais quoi , même les Krommes
Sont plus droit que nous! Mais on finira par comprendre un jour lorsqu'il sera trop tard peut-être ...
Seulement à ce moment là on pourra pretendre se mirer dans le miroir comme des hommes
Pourquoi voit on toujours que soi alors que là-bas il y a eux avec dans les larmes certainement plus de misères
Nos cœurs se brisent échoués sur des ruines de guerres remplis nous sommes .
Des guerres égos et que disent les échos ? ils obscurcissent au nom des rêves
Qui dès le petit matin dans le mare de café s'évaporent de l'aube à l'aurore
Je suis rien ou bien quelque chose qui s'en rapproche, mais quand je vous écoute je ne suis plus moi même
j'aimerais vous comprendre , mais je ne le peux plus s'est au -dessus de mes forces.