POESIE MODERNE 6

Qui sommes-nous nus
Pour déchiffrer les algèbres des dessus de tête ?
Qui – par quel orgueil avançons-nous dans la
Jungle de nos parasites sanctuaires ?

La dictature procède de batailles rangées comme des
Plaies d’amour-propre

Souvent j’ai pensé la poésie par chavirement de
Stupeur
Voilà – des arbres espiègles habités à l’intérieur de nos
Maudites fenêtres

Tous les jours je songe à mourir
Je suis hanté par l’image invertébrée du mal que cet Autre a commis à l’
Endroit de mon sein

Creux

Tue
Tue-mouche
Tue riz des marécages poisseux dans des chairs inconnues
Tuent meurent les océans dans nos cerveaux épais
Comme des abimes à jamais ouverts
Et des crachats de limbe à l’intérieur de nos
Gorges

Tous les jours je pense me renverser dans une écuelle de
Cendre
M’asphyxier d’ectoplasmes arithmétiques
Je suis tout entier avalé par une poésie
Incendiée des bas-fonds de cet Autre