POESIE MODERNE 3
J’ai de la glaire plein l’estomac
La bouche osseuse pliée de stupre
Voilà – nous comme un oiseau
La dent fétide et mensongère
J’ai le pied patriote
De la cire dans les oreilles
Et puis cette peau ah cette peau – la peau fanée des jours de
Danse
Je voudrais aimer encore –
La dictature s’apprend sur des chemins ordinaires entre la
Rose et l’ivraie
La jetée les ports où vont comme des naufrages d’humanité
Voilà – nous nos mains défaites des putréfactions d’insectes
Les algues et la cendre
Je voudrais aimer encore –
Les escargots de Bavière tendent leurs joues à l’endroit des armes et des
Larmes
La nuit à peine et par moments comme des sanglots lents
Des tiraillements de moi
Je voudrais aimer encore –
Qu’on s’accorde avec ma chair et voilà
Que je n’aie plus mal
A part le timbre fluet d’un passeur de
Rosée
La bouche osseuse pliée de stupre
Voilà – nous comme un oiseau
La dent fétide et mensongère
J’ai le pied patriote
De la cire dans les oreilles
Et puis cette peau ah cette peau – la peau fanée des jours de
Danse
Je voudrais aimer encore –
La dictature s’apprend sur des chemins ordinaires entre la
Rose et l’ivraie
La jetée les ports où vont comme des naufrages d’humanité
Voilà – nous nos mains défaites des putréfactions d’insectes
Les algues et la cendre
Je voudrais aimer encore –
Les escargots de Bavière tendent leurs joues à l’endroit des armes et des
Larmes
La nuit à peine et par moments comme des sanglots lents
Des tiraillements de moi
Je voudrais aimer encore –
Qu’on s’accorde avec ma chair et voilà
Que je n’aie plus mal
A part le timbre fluet d’un passeur de
Rosée
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