« Tu que amas un amor fantasma y que das un nombre à la niebla »

author: Emultipoetry FRANCE
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Je sais qu'ils étaient là, ceux d'il y a cent ans
Au temps de la danse et des cerfs-volants
Ils baisaient le bout des doigts
Des dames de jadis à la chair de crème fraîche
En robe de lamé, un coeur piqué d'orchidée
Derrière les tables baccarat, jouant aux dés
Jouant leur fortune et trahissant leur foi
Et terminant devinez quoi ?
Dans la dèche
Qu'on appelait décadence dans les fumeries d'opium, les salons de chez Maxim's
Elles m’ont laissé un rameau du cerisier qui poussait encore au Trocadéro
Avant qu'on n'y creuse le métro ?
Bien bien longtemps quand passaient les calèches
Quelle frime !
Et alors, les teufs, qu'est-ce donc ?
C'est maintenant, les sapeurs en costard et les flambeurs
Ils avaient quand même un autre look !
Ils avaient l'air moins plouk
Peut-être qu'ils ne sont pas si loin au pays des ombres
Qu'ils ont laissé leur sourire à la lune rousse
Aux nuits de folie ...
Et de sexe, et de ...
Oui, oui, j'ai compris, mais ils disaient volupté, c'est plus joli
Et plus chaud et plus ardent
Et plus violent
Alors valse ou coupé décalé qu’importe
Vivons sans attendre
Un jour nous emportera le cerf volant
Dans la ronde éternelle.

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